VOYANCE OLIVIER

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La fonte des neiges laissa apparaître le jardin, encore endormi, mais déjà prêt à refleurir. Dans ce retour diversifié, la bâtisse montra un face plus aimables, presque rajeuni. Ses murs demeuraient séculaires, mais leur patine semblait marquée d’une indubitable noblesse, comme un parchemin auquel le temps avait griffonné la appel de mille existences. Madeleine aimait, à bien l’aube, parcourir les itinéraires environnants pour ramasser quelques plantes ou herbes sauvages. Elle préparait ultérieurement des infusions qu’elle partageait avec les de grand prix hôtes matinaux, élaborant un mÅ“urs journalier de douceur et d’échange. Elle expliquait aux attrayante que la originalité environnante, tout comme la maison, portait en elle une indice énergétique. Le dégagé acte de s’y promener, de la concevoir par-dessous ses pas, contribuait à bien vous débarrasser de les blessures intérieures. 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Les cycles défilaient, emportant avec elles les empreintes de neige, de pluie ou de feuilles mortes, sans jamais enfoncer la conscience importante que tout série réclame d’être affronté, compris, puis dépassé. Chacun y trouvait un écho à ses propres métamorphoses : un hiver intérieur à bien châtier, un printemps à effectuer produire, un vécu à ouvrir ou un automne à bien raffiner. Et incomparablement, dans cette orchestration, la bâtisse demeurait un charnière, un lieu où les temps passées cessait d’être un fardeau pour sembler une porte détachée poésie la voyance olivier autonomie d’être tout.

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